Une femme-pont dans un monde de spécialistes
Je ne rentre pas dans une case. Je suis une femme aux multiples facettes dans un monde qui voudrait nous réduire à une seule expertise.
Pèlerine, photographe, écrivaine, réalisatrice, initiatrice de la Via Magdalena, exploratrice de l’âme humaine… Je marche sur la ligne de crête entre l’art et l’engagement, entre l’intime et l’universel. Mon regard est celui d’une passeuse d’histoires, d’une femme-pont entre les mondes et les mémoires.
Aujourd’hui, je poursuis cette aventure sous d’autres formes : en initiant des marches au long cours, en développant le podcast L’Odyssée de l’Être, en cherchant de nouvelles manières de raconter l’essentiel.
On nous apprend à soustraire, à réduire, à diviser. Pourtant, c’est en additionnant que l’on grandit. Les rencontres, les regards, les idées, les pas partagés… Ensemble, nous pouvons changer le monde en commençant par nous changer nous-mêmes.
Si ces mots résonnent en toi, alors parlons-nous.
Raconter autrement : du livre à l’écran
Je suis aussi autrice. Parce que certains récits demandent d’être écrits, couchés sur le papier pour exister pleinement.
Aujourd’hui, une nouvelle page s’écrit sous une autre forme : un film documentaire. Le souffle des fissures : De la douleur à la lumière, la renaissance est en gestation. Un projet qui explore la reconstruction des femmes brisées, en écho à l’art du Kintsugi et aux étapes de l’alchimie intérieure. Un voyage entre Paris et Dakar, où se croisent des destins, des résiliences, des transmissions.
Je suis
Un jour, j’ai marché. Un pas, puis un autre. Et sans le savoir, j’entrais dans une histoire qui allait m’emmener bien au-delà des sentiers tracés.
En 2023, le 9 Avril, je suis partie marché durant 16 mois, j’ai suivi une route incertaine, de Meudon à Jérusalem sur les traces de Marie madeleine et du féminin. Une marche initiatique à la rencontre du sacré, du féminin et de mes propres racines. Puis le 7 Octobre 2024, je suis arrivée à Port Saïd, à 200 kilomètres de Gaza, la guerre m’a donc arrêtée. Là où l’Histoire s’est figée, j’ai dû réinventer mon chemin. Alors, j’ai pris une autre direction : celle des origines, en quête des premières croyances, de l’Égypte aux Andes, là où les peuples gardiens de semences m’ont transmis leur sagesse millénaire.
Mais marcher ne suffit pas toujours. Il faut aussi ouvrir des chemins. Alors, j’ai initié la Via Magdalena, un itinéraire inédit, un pèlerinage du XXIᵉ siècle. Un chemin qui ne se contente pas d’être foulé, mais qui nous pousse à interroger nos croyances, à enquêter sur la place du féminin et du sacré dans nos sociétés occidentales profondément patriarcales. Parce que comprendre d’où viennent nos mythes, nos rites et nos héritages culturels, c’est reprendre en main notre propre histoire.
Photographe engagée, conteuse du réel
Je suis une photographe d’immersion.
Je ne travaille pas sur les gens, mais avec eux. Chaque sujet que j’aborde est une immersion totale, un engagement profond sur plusieurs années, souvent de trois à cinq ans. Il ne s’agit pas de capturer un instant, mais d’écouter, d’observer, de comprendre avant même d’appuyer sur l’obturateur.
Je capte la lumière pour révéler l’invisible. La photographie n’est pas un simple regard, c’est une quête, une manière de traverser le monde en lui donnant du sens. J’ai posé mon objectif sur celles et ceux qu’on oublie, sur les silences et les cicatrices, sur les renaissances et les éclats de vie.
Mon travail a été récompensé par plusieurs prix prestigieux et exposé à travers le monde. Mais au-delà des distinctions, ce qui m’importe, c’est ce dialogue muet entre une image et celui qui la regarde. Une photo n’est pas une simple empreinte du réel, c’est un miroir tendu à l’âme.